La démarche de renouvellement théâtral impulsée en mai 1968 a pris corps avec la Cartoucherie, qui entend défendre l'idée de la scène comme espace de liberté et de rencontres éloigné du théâtre de ville à l'architecture exiguë. La création artistique n'est jamais redondante, chaque théâtre ayant une identité propre et une façon différente d'aborder une oeuvre. C'est peut-être pour cette raison que ce lieu exceptionnel est visité par des spectateurs du monde entier.Il est composé de 5 théâtres différents : le théâtre du Soleil, le théâtre de la Tempête, le théâtre de l'Aquarium, et ceux de l'Epée de bois et du Chaudron.
La Cartoucheri de Vincennes: un lieu possible pour le théatre.
Bien qu'elle soit destinée a la destruction, La Cartoucherie de Vincennes bébeficie de l'attention toute particuliere de Jeanine Alexandre-Debray membre du conseil de Paris a qui la ville de Paris a confié la transformation de l'ancienne zone militaire en Parc Floral et donc l'intérêt pour l'action culturelle s'était révélé llors du project avorté de reconversion des Halles de Paris.
Dans un premier temps, elle étudie avec différents artistes la possibilité de transformer la Cartoucherie en lieu culturel: le premier consulté fut Jean-Louis Barrault qui peu prés son départ de l'Odéon en 1968-entreprose du matériel dans un des nefs de la Cartoucherie dans véritable envie d'y créer un théatre, vint ensuite le choréographe Lazini qui pour des problémes de comportement dût quitter la Cartoucherie aprés y avoir aménagé une salle de répétition, Costa Gavras qui imagina avec le C.N.C la création d'une cité du cinéma, enfim Maurice Béjart étudia la possibilité de reconvertir le tout au service de la dance. Finalement, c'est au théatre du Soleil que Jeanine Alexandre-Debray accorde en 1970 un bail de location pour une durée de trois ans. En espace de trois ans, ce lieu inconnu de tous est successivement découvert pas cinq compagnies qui décident aussitôt d'y installer des espaces de travaill.
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